Arrivée du froid
Situation sanitaire de novembre / décembre 2019
Arrivée du froid et désordres digestifs
Strongles broncho-pulmonaires
(cf : Bulletin de l'Alliance N°905 - Décembre 2019)
Arrivée du froid et désordres digestifs
Les autopsies bien que peu nombreuses montrent 2 cas d’entérotoxémie et 1 cas de lésions pulmonaires. Avec l’arrivée du froid et des perturbations météorologiques (pluies, vents …) les animaux ont souvent tendance à diminuer leur prise de boisson. La baisse des températures entraîne en général une augmentation de l’alimentation. Ces deux facteurs peuvent être favorisants pour l’apparition d’entérotoxémie.
Il conviendra donc de s’assurer du bon fonctionnement des abreuvoirs, de la propreté de l’eau distribuée voire d’augmenter la disponibilité en eau en rajoutant momentanément des points d’abreuvement. L’utilisation de stabilisateur de flore est intéressante en complémentation à l’aide par exemple de DIAMOND-V XP LS à raison de 8-14 g/ animal/jour, pendant 10-15 jours.
Strongles broncho-pulmonaires
Sur le bassin Tarn-Aveyron on note la présence de strongles broncho-pulmonaires sur les analyses coproscopiques. Ces strongles se développent au niveau des poumons après ingestion de larves. Après un temps de développement les larves remontent la trachée et sont déglutis. Ainsi on pourra les retrouver au niveau des analyses de crottes.
Le processus de développement et de migration peut engendrer des lésions au niveau des poumons et de la trachée. Ces lésions sont alors un lieu idéal de développement de maladie infectieuse.
Les signes cliniques d’une infestation par les strongles broncho-pulmonaires sont des difficultés respiratoires, de la toux et du jetage nasal. Les signes cliniques évoluent le plus souvent de manière chronique et permettent de les différencier d’une bronchite infectieuse. Dans ce cas l’évolution est très rapide et on décèle une hyperthermie marquée.
Afin d’éviter le développement de maladies infectieuses, il conviendra de traiter les animaux qui présentent les signes cliniques d’une infestation parasitaire. Pour connaître les molécules utilisables rapprochez vous de votre vétérinaire.
De plus pour apporter un soutien aux animaux, l’utilisation de PULMATOP est conseillée. Riche en vitamine C rumino-protégée, vitamine E, sélénium organique et PROVIOX (complexe anti-oxydants), il est un atout pour soutenir le système immunitaire. Les huiles essentielles à action respiratoire permettront d’aider la fonction respiratoire.
Le PULMATOP s’utilise à raison de 10 g/ agneau / jour et 40 g/ ovin adulte/jour pendant 5 jours minimum dans le cas de troubles respiratoires avérés. Dans le cas d’une prévention la moitié de la dose peut être suffisante. N’hésitez pas à vous rapprocher de vos conseillers-vendeurs ou de votre vétérinaire de l’Alliance Pastorale pour plus de conseils de mise en place.
Enfin pour limiter l’enchaînement en cascade des troubles respiratoires pensez à vérifier les conditions d’ambiance dans les bâtiments. Une hygrométrie trop importante ou des courants d’air sont délétères pour les animaux, surtout les plus jeunes !
Par Candice Montagne
Dr Vétérinaire
