Concours Graines d’Agriculteurs 2024 : votez pour votre jeune agriculteur préféré !
Le concours Graines d’Agriculteurs 2024, axé cette année sur les innovations technologiques au service de l’agriculture annonce l’ouverture des votes du public pour désigner les lauréats. À partir du 16 juillet et jusqu'au 26 août, les internautes sont invités à voter en ligne pour leur jeune agriculteur préféré parmi les 10 finalistes sélectionnés par le jury.
Graines d’Agriculteurs, le concours qui révèle les nouveaux talents de l’agriculture
Créé en 2011 et organisé depuis 2016 par Terres Innovantes, le fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs, Graines d’Agriculteurs est le seul concours agricole qui permet de soutenir les agriculteurs candidats par le vote du grand public.
Le concours vise à encourager le sens de l’entrepreneuriat agricole, la vision à long terme, la démarche durable, l’inventivité et l’innovation des agricultrices et agriculteurs récemment installés.
L’édition 2024 met en avant des projets utilisant la technologie pour réinventer l’agriculture, réduire l'empreinte environnementale, augmenter l'efficacité et la rentabilité des exploitations, améliorer la qualité de vie des agriculteurs et développer des innovations technologiques.
Après avoir reçu de nombreuses candidatures de qualité, le jury a retenu 10 finalistes.. Ces candidats ont été sélectionnés selon des critères économiques, de qualité et de cohérence du projet.
C’est donc maintenant au public de voter en ligne pour leur jeune agriculteur jusqu'au 26 août 2024.
Le jury final se tiendra début septembre pour déterminer les lauréats, sur la base du vote du public et de l’analyse du jury, qui seront récompensés par une dotation de 3 000 € pour les aider dans leur projet.
La remise des prix se tiendra lors des Terres de Jim du 6 au 8 septembre 2024 dans le Doubs.
Découvrez et votez dès à présent les finalistes 2024 sur le site graines-agriculteurs.fr
Manuel Alvarez, 55 ans, Saint-Vallier-de-Thiey, Alpes-Maritimes, Provence Alpes Côte d’Azur
Test et lowtech face au réchauffement climatique. Portrait vidéo ici
Installé en 2021 en agriculture biologique sur 3 hectares, Manuel élève 500 poules, cultive des fruits et fait du maraîchage. Il vend en circuits courts. Ancien salarié, il a tout repris à zéro avec sa femme à plus de 50 ans, atteignant ses objectifs de sens au travail et d'intégration locale. Participant à un projet de serre bioclimatique, il utilise des bidons d'eau pour réguler la température intérieure, permettant la culture de légumes et d'agrumes. Manuel investit aussi dans des outils pour alléger le travail physique et collabore avec d'autres fermes pour réduire ses coûts.
Marlène Auria, 30 ans, Puylausic, Gers, Occitanie
La technologie pour préserver les ressources. Portrait vidéo ici
Installée en 2021 sur 150 hectares de céréales et 750 m² de serres hydroponiques, Marlène cultive 350 variétés d’herbes aromatiques, feuilles et fleurs comestibles, vendues aux restaurateurs locaux. Après un BTS en productions végétales et six ans comme technicienne semences, elle reprend la ferme de son beau-père en 2021 avec son conjoint et crée l'atelier hydroponie. Marlène cultive des plantes dans l’eau, utilisant peu d'eau malgré la sécheresse locale. Elle mesure quotidiennement pH, température et électro-conductivité pour garantir des produits sans pesticide et tester de nouvelles variétés adaptées. Elle partage sa passion via des visites guidées et techniques, soulignant l'importance d'évoluer technologiquement et climatiquement pour durer.
Marilyn Barbe, 42 ans, Mouledous, Hautes-Pyrénées, Occitanie
La technologie pour le bien-être de l’animal et de l’éleveur. Portrait vidéo ici
Installée en 2019 avec 500 lapines reproductrices en système naisseur-engraisseur et diplômée en production animale, Marilyn a travaillé dans l'élevage de chevaux avant de se lancer dans la cuniculture hors sol. Elle a équipé son bâtiment de systèmes automatisés pour réguler l'ambiance, nourrir et abreuver les lapins, assurant leur bien-être et optimisant la gestion. Marilyn ajuste l'alimentation selon les besoins spécifiques des lapins, favorisant une production sans OGM. Elle prend des décisions éclairées et prévoit des investissements futurs pour améliorer l’efficacité et le bien-être animal, tout en inspirant les jeunes éleveurs à concilier élevage et loisirs.
Solenne Ferrer-Diaz, 28 ans, Belfort-du-Quercy, Lot, Occitanie
La technologie à taille humaine. Portrait vidéo ici
Installée en janvier 2024 sur 112 hectares, Solenne gère 50 vaches laitières et 15 allaitantes. Elle vend le lait à la laiterie et en direct, ainsi que des veaux. Ingénieure agricole et ancienne enseignante, elle a repris l’exploitation familiale pour aider sa mère, représentant la quatrième génération de femmes à la tête de l’élevage. Solenne utilise la technologie pour optimiser la gestion, avec des outils de suivi et des capteurs de mise bas, tout en restant proche de son troupeau. Active sur les réseaux sociaux, elle partage son quotidien pour inspirer et casser les stéréotypes, montrant que les femmes peuvent exceller en agriculture.
Julien Fabregat, 33 ans, Montpeyroux, Hérault, Occitanie
La viticulture avec passion et précision. Portrait vidéo ici
Installé en octobre 2021 sur 17 hectares de vignes en AOP Languedoc, Julien produit des vins rouge, rosé et blanc en agriculture biologique. Après des études en logistique, il se réoriente vers la viticulture-œnologie, et crée le domaine Mas Origine avec sa compagne Laura. Julien utilise des technologies de précision comme une station météo connectée et un tracteur équipé de GPS pour optimiser ses interventions et réduire son empreinte environnementale. Enregistrements des interventions et analyses en fin de campagne permettent d’améliorer constamment ses pratiques. En cave, il utilise un pressoir pneumatique pour un contrôle optimal de l’extraction et prévoit d’automatiser la gestion des températures de cuves. Ses projets visent à enrichir la production et partager sa passion avec le public
Aurore Guezenoc, 30 ans, Kerlouan, Finistère, Bretagne
En agriculture biologique, désherber sans pénibilité Portrait vidéo ici
Installée en juillet 2020 sur 95 hectares en agriculture biologique, Aurore cultive des légumes frais et d’industrie ainsi que des céréales pour les rotations. Elle vend ses légumes en local et ses céréales à une coopérative. Après des études en hôtellerie, elle rejoint la ferme familiale en 2020 et collabore avec son frère sur une exploitation voisine. Aurore utilise une bineuse équipée d’une caméra pour désherber avec précision sans endommager les cultures, réduisant ainsi la pénibilité du travail manuel. Passionnée de technologie, elle envisage d’investir dans un robot semoir et désherbeur de haute précision pour limiter la dépendance à la main-d’œuvre et assurer la pérennité de son exploitation.
Simon Martin, 30 ans, Maine-et-Loire (49)
La technologie pour attirer les jeunes générations. Portait vidéo ici
Installé en janvier 2022 sur 110 hectares de prairies et cultures fourragères, Simon gère 100 vaches laitières Prim’Holstein et produit 1 000 000 litres de lait. Après des études en gestion d’entreprise et une carrière de conseiller de gestion, il rejoint la ferme familiale. Simon installe un deuxième robot de traite pour optimiser la production et maintenir un emploi du temps flexible. Une porte automatique permet aux vaches de continuer à pâturer. Des matelas dans les logettes et un aspirateur à lisier améliorent l’efficacité et économisent sur les engrais et le fuel. Simon prévoit d’investir dans un robot autonome pour l’alimentation des bêtes, afin de rendre l’exploitation plus attrayante pour les jeunes. Il est convaincu que la technologie et une gestion flexible peuvent susciter des vocations et rendre l’agriculture plus accessible
Victor Plichon, 25 ans, Mosnes, Indre-et-Loire, Centre-Val de Loire
L’éclosion d’un éleveur. Portait vidéo ici
Installé en novembre 2019 sur 160 hectares de céréales, Victor élève des volailles sur 1200 m² et cultive blé, orge, colza, lin oléique, tournesol et millet. Diplômé en conduite et gestion de l’exploitation agricole, il a repris la ferme familiale en 2019. Pour réduire la manipulation et améliorer le bien-être animal, Victor adopte l’éclosion à la ferme, permettant aux poussins de naître directement dans leur environnement de croissance. Ce système offre autonomie et souplesse de travail, améliorant également sa rentabilité. Victor reste attaché à la culture céréalière, adaptant ses pratiques aux divers types de sols de ses parcelles. Il souhaite construire un nouveau bâtiment pour les volailles en vue de l’installation de son frère, mais reste prudent face aux incertitudes climatiques et économiques actuelles.
Louis Poulain, 27 ans, Montsenelle, Manche, Normandie
Des données sur mesure pour un élevage résilient. Portait vidéo ici
Installé en janvier 2023 sur 80 hectares de prairies permanentes en agriculture biologique, Louis produit 350 000 litres de lait AOP, beurre, crème et camembert. Ingénieur agronome, il reprend la ferme familiale à la retraite de son oncle et lance une start-up en accompagnement juridique pour les agriculteurs. Louis crée ses propres outils numériques pour gérer son matériel et ses parcelles, enregistrant les caractéristiques et rendements de chaque champ. Cette approche lui permet de prendre des décisions basées sur des données précises et d'améliorer la productivité des vaches. Louis est convaincu que la technologie et une gestion rigoureuse peuvent rendre l’élevage plus efficace et attractif, tout en respectant les exigences biologiques et les standards de qualité AOP.
Sylvain Privat, 31 ans, Clermond de Beauregard, Dordogne, Nouvelle-Aquitaine
Une première en élevage de palmipèdes ! Portait vidéo ici
Installé en mai 2019 sur un atelier hors sol, Sylvain engraisse 20 bandes de 1000 canards gras IGP Périgord, destinés au Groupement de producteurs du Sud-Ouest. Formé en agroéquipement et productions végétales, il travaille six ans chez un éleveur de vaches laitières et allaitantes avant de devenir chef d’exploitation. Seul à bord, il gère son atelier de canards gras, assurant l’engraissement et le nettoyage. Pour réduire la pénibilité du nettoyage, il investit, avec des collègues, dans un robot nettoyeur haute pression, une première mondiale pour une salle de gavage. Sylvain programme minutieusement le robot, obtenant des résultats constants et libérant du temps. En coopérant avec ses collègues, tous membres d’une association d’éleveurs, ils optimisent l’utilisation du robot et partagent leurs expériences pour progresser ensemble. Sylvain se félicite de cette coopération, qui améliore leur travail et renforce les liens entre eux.
Votez pour votre jeune agriculteur préféré sur graines-agriculteurs.fr
Le concours est organisé par Terres Innovantes, le fonds de dotation de Jeunes Agriculteurs, en lien avec les partenaires historiques du concours: le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Phyteis, Crédit Agricole, Groupama, Total Energies, Nestlé, Lidl, McDonald’s France, la Confédération Nationale de l’Elevage, la Fondation Avril et l’Académie d’Agriculture de France.
