Guillaume Riou, nouveau président de la Fédération Nationale d'Agriculture Biologique
L'Assemblée générale de la FNAB qui s'est tenue les 10 et 11 avril 2018 à la Pommeraye (49) a élu son nouveau Conseil d'administration et un nouveau président, Guillaume Riou. Il succède ainsi à Stéphanie Pageot, première femme présidente élue en avril 2013
Installé hors cadre familial, Guillaume Riou est polyculteur-éleveur depuis 16 ans dans les Deux-Sèvres. Il a converti sa ferme à l'agriculture biologique en 2009. Il cultive aujourd'hui 145 hectares (luzerne, quinoa, blé panifiable, pois, lin, triticale, maïs, orge, sainfoin, prairies) et élève une trentaine de vaches allaitantes.Sa ferme est située sur une zone Natura 2000 et sur l'aire d'alimentation de captage d'eau potable de la Courance et la zone atelier du CNRS de Chizé, une zone de protection spéciale avifaune de plaine de 35 000 hectares. Très engagé sur les questions de protection de l'eau et de la biodiversité, Guillaume Riou est secrétaire national en charge des questions Eau, Bio et Territoires à la FNAB depuis 2014.
Il a aussi été président du groupement des agriculteurs biologiques de Poitou-Charentes de 2012 à 2015 et membre actif du Conseil d'administration de la FNAB depuis 2014.
A l'occasion de l'assemblée générale du réseau FNAB, Guillaume Riou a rappelé son engagement en faveur d'un développement territorial cohérent de l'agriculture biologique, respectueux de l'environnement et équitable.
« Nous avons été les pionniers du projet de société qu'est la bio, aujourd'hui qu'elle se développe il est plus urgent que jamais de remettre le producteur au cœur de cette dynamique. Ramener la valeur ajoutée de notre production sur nos fermes et dans nos territoires est notre défi ! » déclare Guillaume Riou.
Le nouveau président de la FNAB a enfin insisté sur l'importance du sens que chaque paysan et paysanne bio trouve dans son métier et sur ce que l'agriculture biologique peut apporter aux aspirations d'une société en changement.
« Alors que la population agricole décroit, nous avons les moyens de donner envie aux jeunes générations non issues du monde agricole de nous rejoindre pour un nouveau projet de vie en s'installant en agriculture biologique ».
