L'information élevage par l'Alliance Pastorale

La filière caprine française participe pour la 1ère fois à Goatober

Du 1er au 31 octobre 2019, la filière caprine française participe pour la première fois à GOATOBER : un événement annuel destiné à valoriser la viande de chevreau auprès des restaurateurs et du public. Créé en 2011 aux Etats-Unis et repris en 2016 en Grande Bretagne par le chef restaurateur anglais James Whetlor, cet évènement tient son nom de la combinaison de 2 termes : Goat qui signifie chèvre en anglais et October pour le mois d’octobre.


Son objectif ? Valoriser la viande de chevreau à d’autres moments qu’à Noël et à Pâques, périodes usuelles de consommation, en proposant aux restaurateurs de la mettre en avant sur leurs cartes en octobre.
En 2019, plusieurs restaurants participeront à cette opération dans les régions Ile-de-France, Centre, Pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine, Bourgogne Franche-Comté, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes ! À Paris, l’édition 2019 bénéficiera des soutiens de deux chefs emblématiques : James Whetlor, chef restaurateur et directeur international de Goatober, et Alexandre Bottée de Toulmon, boucher et fondateur du restaurant-boucherie.


La viande de chevreau présente des qualités organoleptiques et nutritionnelles à ne pas sous-estimer ! 

Riche en protéines, elle apporte également différents nutriments d’intérêt comme le fer, le zinc, la vitamine B12… et séduit les amateurs avec ses saveurs douces et délicates et sa chair claire et très fondante. Néanmoins, malgré ses nombreuses qualités, c’est une viande encore peu connue voire méconnue du public. Ses consommateurs sont plutôt âgés (plus de 45 ans) et se situent principalement dans les régions d’élevages de chevreaux, à savoir : le Grand Ouest, le Centre, la région Rhône-Alpes et le Sud-Est. La viande de chevreau a donc un potentiel de développement intéressant ! Enfin, la viande de chevreau constitue un enjeu clé pour la filière caprine : elle permet de valoriser un grand nombre d’animaux (près de 556 000 chevreaux en 2018) et, par conséquent, de garantir sa durabilité.

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