Malgré la pluie, restons vigilants !
68% des nappes phréatiques restent encore à des niveaux insuffisants malgré lapluie…
C’est ce que révèle le dernier état des lieux du Bureau de Recherche Géologique et Minière (BRGM), un organisme public chargé de surveiller le niveau des nappes.
La situation s’est un peu améliorée, mais la menace d’une nouvelle sécheresse à l’été n’est toujours pas écartée. Exposés au risque de manque d’eau, certains départements pourraient être confrontés à une situation pire que l’été dernier. Vingt d’entre eux sont déjà en restrictions d’usage de l’eau sur tout ou partie de leur territoire, dont cinq au stade maximal de “crise” !
Pourtant, la pluie est revenue ces dernières semaines, alors pourquoi ?
C’est vrai, il a beaucoup plu ces dernières semaines, mais seulement sur une partie du territoire ! 26 départements sont en “risque très probable de sécheresse d’ici la fin de l’été”, selon le gouvernement.
De plus cette pluie est arrivée trop tard pour assurer pleinement la recharge des nappes qui s’effectue surtout durant l’hiver.
Or cet hiver, il n’a pas assez plu.
Doit-on craindre de vivre une nouvelle sécheresse cet été ?
La menace d’une nouvelle sécheresse à l’été demeure. Elle pourrait même être pire que celle de l’an dernier, pourtant déjà exceptionnelle. Si l’on compare à 2022, la situation en début de printemps est plus préoccupante. En effet, l’an dernier à la même époque, seulement 58% des nappes étaient insuffisamment rechargées contre 68% aujourd’hui.
Les restrictions d’eau liée à la sécheresse hivernale sont autant de situations inédites à cette période de l’année. C’est pourquoi le Centre d’information sur l’eau appelle a poursuivre collectivement l’effort de sobriété.
Chacun d’entre nous, au quotidien, peut ainsi contribuer : puisque chaque goutte compte, chaque geste simple est précieux !
N'attendons pas l'urgence pour continuer les bonnes pratiques et préserver nos ressources. Le Centre d’Information sur l’Eau met à la disposition de tous ses conseils de sobriété. Son simulateur de consommation permet aussi à chacun d’estimer ce que chaque bon geste (comme limiter la consommation des chasses d’eau), chaque nouvelle habitude (comme prendre des douches plus courtes), représente en termes de quantité d’eau potentiellement préservée.
