L'information élevage par l'Alliance Pastorale

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Point sur l'actualité du PSA - Rappel sur la fabrication des aliments utilisables en élevage biologique

Le cahier des charges de ces aliments stipule qu’un aliment utilisable en agriculture biologique doit contenir 95% minimum de matières premières d’origine agricole certifiées bio (AB). Les 5% maximum restant sont constitués exclusivement de matières minérales (calcium, phosphate, sel …), vitamines et oligo-éléments nécessaires à la santé des animaux.

Cependant, il est possible d’utiliser des matières premières en deuxième année de conversion, appelées couramment C2, à hauteur maximum de 30% de la ration globale. Ces aliments peuvent être utilisés en agriculture biologique (PEAB) et ne sont pas étiquetés avec le logo AB. Par contre la mention de l’organisme certificateur figure sur l’étiquette et la facture.


C’est le cas de nos deux aliments pour ruminants : 

- Aliment Beynel Agneau : aliment complet pour agneaux, agnelles et brebis, à distribuer en complément des fourrages ; enrichi en extrait de plantes pour assurer une bonne valorisation de la ration,

- Aliment Bovin Caprin Beynel 17 : aliment complet en granulés de 4 mm pour veaux, broutards, taurillons, vaches, chevrettes et chèvres, à distribuer en complément des fourrages ; enrichi en extrait de plantes pour compléter la sécurité digestive.


Echos  de la recherche

Deux publications récentes, relatées dans VETOMECUM, montrent l’intérêt, lors d’une primo-vaccination de jeunes bovins, d’utiliser pour le rappel un vaccin de même valence mais d’un autre type (vivant versus inactivé) ou par une autre voie d’administration. Ainsi, l’association d’une première injection réalisée avec un vaccin vivant atténué contre le virus respiratoire syncytial (RSV) et d’une seconde avec un vaccin inactivé permettrait une meilleure protection clinique comparativement à deux injections réalisées avec le même type de vaccin. Il en est de même dans la vaccination contre la fièvre aphteuse avec l’association d’un vaccin administré par voie intra-nasale puis en rappel par voie sous-cutanée.
Des résultats intéressants, à condition de disposer à l’avenir, pour la même maladie, de vaccins de types différents ou administrables par différentes voies.
Source : VETOMECUM N° 369
Novembre-Décembre 2019


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